Faut-il faire ou non confiance à son adolescent ?

On parle souvent de l’épreuve qu’est l’adolescence pour l’adolescent lui-même. Les gens évoquent la difficulté de voir son corps changer, de ne jamais savoir dans quel état on va se réveiller. Les gens se rappellent de cette impression que personne ne les comprend. Et au milieu de ce chaos de sentiments, on oublie les parents. Les parents qui se débattent entre leurs responsabilités d’adulte et les problèmes familiaux. Les parents qui désespèrent de retrouver une part de leur gentil petit garçon dans ce gaillard taciturne et inabordable. Ces parents qui dévorent les livres de psychologie pour savoir se comporter avec leur propre enfant.

Miser sur la discipline

Qu’on le veuille ou non, à un moment donné, les parents sont obligés de devenir les ennemis de leurs enfants. La durée et l’intensité de cette guerre dépendent de beaucoup de la nature profonde de l’adolescent. Durant cette période, les adolescents veulent être adultes, sans trop savoir comment s’y prendre. C’est pour cette raison que les parents doivent être stricts. Même s’ils n’ont pas spécialement envie de découcher par exemple, les jeunes le feront, juste parce c’est ce que font, à leur avis, les adultes. Les leçons apprises durant cette période sont, pour une large part, celles qui forgeront leur vie d’adulte. Les parents doivent supporter les remontrances en se disant qu’un jour, plus tard, leurs progénitures gronderont leurs propres enfants avec ces mêmes mots, parce qu’ils auront compris leur importance sur le long terme.

Confiance, mais avec communication

La confiance est la chose la plus délicate dans toute relation. La confiance qu’on accorde à un jeune peut l’aider à grandir, et à se sentir aimer. Ce sentiment en fera un jeune stable émotionnellement et tempérera les disputes. Mais en tant que parent, il est normal de s’inquiéter. Et il faut dire que les demandes des jeunes sont rarement raisonnables. C’est le moment d’être diplomates. Au lieu d’opposer un refus catégorique à une demande, il est possible de biaiser. Par exemple, oui pour la soirée chez un tel, mais le couvre-feu est seulement à une heure de plus que d’habitude. Ces compromis le canaliseront, en évitant de faire passer les parents pour les méchants à chaque discussion.

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